Mais, puisqu’on vous dit que c’est légal !

Par Roberto Boulant

Tout le monde connait le rôle éminent de la Commission européenne, l’organe exécutif de l’UE qui assure l’intérêt commun de tous ses états membres. Elle s’appuie pour ce faire sur des taux d’intérêts et de change d’une monnaie désormais commune et non plus unique – variant en fonction des pays -, sur des dettes publiques garanties par la BCE empêchant la spéculation, et sur une stratégie budgétaire et fiscale ayant pour objectifs la transition écologique et une politique de redistribution visant à instaurer de hauts standards sociaux.

Avant-première : LES NÉGOCIATIONS EUROPÉENNES REPARTENT, par François Leclerc

Billet invité.

L’avenir auquel l’Europe peut prétendre n’attend pas la tenue des élections allemandes et les propositions françaises pour être l’objet d’intenses et discrètes négociations. À une condition : ne pas franchir une ligne rouge en touchant aux traités et aux dispositions régissant les déficits publics. Ce qui par avance limite singulièrement la portée des négociations ardues qui s’annoncent.

LA LOGIQUE DE DÉMANTÈLEMENT DE L’EUROPE, par François Leclerc

Billet invité.

Les actions de la BCE sont au plus bas en Allemagne. La mise en cause de Mario Draghi a monté d’un cran, ses détracteurs appelant à un changement de sa politique, sans crainte de bousculer le dogme de l’indépendance de la banque centrale. Le temps n’est plus où Jens Weidmann, le président de la Bundesbank, éternel minoritaire au sein du conseil des gouverneurs de la BCE, se contentait d’exprimer ses réserves, de voter contre les mesures décidées par la majorité, puis se bornait à déclarer que cela allait « trop loin ». Le dernier train de mesures, l’annonce … Lire la suite

Europe : TROP PEU ET TROP TARD (ET PAS COMME IL FAUT) ! par François Leclerc

Billet invité.

Trop peu et trop tard, telle pourrait être la devise des dirigeants européens, car ils ne se démentent pas dans leur comportement ! Les marchés financiers bruissent de rumeurs suite à la déclaration d’aujourd’hui de Mario Draghi, devant les banquiers allemands s’il vous plait : « Nous sommes prêt à recalibrer l’ampleur, le rythme et la composition de nos achats si nécessaire » a-t-il lancé en ajoutant cette fois-ci « sans délais indus », pour ne pas se répéter. La responsabilité en incombe selon lui à l’inflation, dont le taux est désormais qualifié de « très éloigné » … Lire la suite

LE JAPON MONTRE LA VOIE À NE PAS SUIVRE, L'EUROPE NE FAIT PAS MIEUX, par François Leclerc

Billet invité

Le Japon, troisième puissance économique mondiale, va-t-il commencer à réduire son endettement ? Cela ne se présente pas bien, et les dirigeants européens feraient bien de s’y intéresser avant de laisser l’Europe s’enfoncer dans une situation de japonisation larvée, qui est chaque jour qui passe confortée par des indices déprimés.

Sous l’impulsion du premier ministre Shinzo Abe, la Banque du Japon poursuit la plus grande opération de création monétaire jamais réalisée, tirant ainsi la carte de la dernière chance. Mais avec quels résultats ? Sorti de la récession en 2012 et connaissant des débuts de croissance encourageants en … Lire la suite

POUR ALIMENTER S'IL EN EST BESOIN SA COLÈRE… ET SI POSSIBLE SA RÉFLEXION, par François Leclerc

Billet invité.

Goldman Sachs, JP Morgan, Citibank, HSBC, BNP Paribas, Barclays, Commerzbank, Deutsche Bank, UBS… : aucun ou presque des membres du très sélect club des mégabanques occidentales n’échappe à la vindicte. Ils soufrent en silence et font le gros dos en attendant que cela passe, car l’annonce de règlements à l’amiable longuement négociés continue de pleuvoir dru, assorti de celles des amendes en conséquence. Mais liste de ce qui reste à venir est longue comme un jour sans pain, sous réserve d’ajouts qui ne vont pas manquer, ce qui n’est sans doute pas pas sans rapport avec la révélation … Lire la suite

L'actualité de la crise : TOUT VA BIEN, RIEN NE VA PLUS ! par François Leclerc

Billet invité

Des accords entre banques centrales afin d’approvisionner en urgence les banques commerciales européennes en dollars, ainsi qu’une téléconférence entre Angela Merkel et Nicolas Sarkozy – dont on ne saura que leur conviction martelée dans un communiqué que la Grèce doit rester dans l’euro – suffiraient-ils pour que les choses rentrent dans l’ordre, après ces jours derniers d’intenses frayeurs ? Après la pluie vient si soudainement le beau temps que cela incite à penser que le baromètre est décidément détraqué.

Ces subites sautes d’humeur boursières sont la plus explicite expression de la crise, car nul ne sait trop ce … Lire la suite